VictorHugo - préface de «Cromwell» - 2e partie (1827) Submitted by Anonyme (non vérifié) L’unité de temps n’est pas plus solide que l’unité de lieu. L’action, encadrée de force dans les vingt-quatre heures, est aussi ridicule qu’encadrée dans le vestibule. Toute action a sa durée propre comme son lieu particulier. LareponseEndixmots. le 21/09/2014 à 20:47 Oui, , 2017. Les têtes seront rasées plus ou moins de près selon la facture à payer, parole de patriote! Lepeuple, parce qu’il souffre, inspire à Hugo une profonde et constante pitié. Mais lorsqu’il voit ce peuple s’éveiller, il éprouve des sentiments oscillant entre la crainte et l’espérance. Caractéristique de cette ambivalence est le poème du livre VI des Châtiments « Au peuple ». Hugo pose une équivalence entre deux Plustard encore il vivra à travers Léopold Hugo l’espoir et l’amertume paternels de recouvrer ses richesses espagnoles. Pour l’instant, avec les Orientales , il en est à l’enthousiasme. La part revenant dans ce recueil à la guerre d’indépendance de la Grèce contre la domination turque est probablement surévaluée, comme le constate Bernard Degout Bonjour j'aurais besoin de votre aide pour un devoirs de français. Ma question est, de quoi parle le poème " On vit, on parle" de Victor Hugo? On vit, on parle On vit, on parle, on a le ciel et les nuages. Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement. QuandHugo aborde la question de la civilisation, il s’inscrit dans un paysage de pensée particulièrement fécond et frayé. C’est peut-être vrai surtout aux alentours de 1840, moment où cette notion paraît passer au premier plan de sa pensée. On peut dire qu’alors se constitue, principalement avec ses diverses interventions à l’Académie française, avec la conclusion du ZOLA NANA, RESUMÉ et ANALYSES. Nana, d’Émile Zola. Avec « Les Rougon-Macquart », Zola a voulu, tout en s’inspirant - et en se démarquant - de « La Comédie Humaine » de Balzac, retracer « l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire ». Ainsi, le cycle relatant l’évolution de cinq générations de ClaudeGueux, avant de devenir le personnage d'une nouvelle écrite par Victor Hugo, a fait parti d'un fait divers réel dont il a été le héros. En effet, c'est en lisant la gazette des Tribunaux en 1832 que Victor Hugo découvre l'histoire de cet homme et notamment des circonstances de son emprisonnement et de sa condamnation à mort. VictorHugo, Les voix intérieures. Imprimer ce poème . Catégories Victor Hugo, Lieux, Ville. 19 commentaires sur “À l’Arc de triomphe” azerty dit : 10 juin 2022 à 16:42. ay ayt ay je de l’inspi pour mon rap s/o hugo mrc poto pour ton poeme vive la fransse jme sens taillement frè mai tenant. Lina dit : 1 juin 2022 à 16:14. Il est magnifique ce poème ! Manal dit : 5 mars 2022 à Enfin il parle du drame, la poésie des temps modernes, qui peint la vie, vit du réel et a le caractère de la vérité, lesquels personnages sont Hamlet e Macbeth, des hommes, et pour cette vciaoCX. La première partie du XIXe siècle voit se développer en France la poésie romantique qui se fait l’écho des grandes instabilités politiques et sociales du siècle. Les artistes, qui ne trouvent pas leur place et ressentent le mal du siècle », font entendre leur inquiétude et leur malaise dans une poésie lyrique qui se détache de la tradition classique, basée sur la raison et la mesure. Privilégiant l’émotion, l’originalité et la liberté de création, Victor Hugo est une figure incontournable du siècle. Né en 1802, il contribue à faire émerger une esthétique romantique ancrée dans l’expression des sentiments personnels et engagée dans des causes politiques et sociales. Poète, dramaturge, romancier, homme politique, Hugo apparaît comme le chef de file du romantisme, notamment après la rédaction de la préface de Cromwell 1827, véritable manifeste du romantisme. La mort de sa fille en 1843 le détourne pour un temps de la création littéraire, mais c’est après le coup d’Etat du 2 décembre 1851 de Napoléon III qu’il reprend la plume. Tout en rédigeant le recueil satirique Les Châtiments 1853, dirigé contre l’Empereur, il prépare le recueil Les Contemplations 1856 qui se présente comme les mémoires d’une âme » et dans lequel il évoque de façon très lyrique le deuil de sa fille bien aimée. Le livre IV des Contemplations, Pauca meae » se situe au centre de cette œuvre. L’expression latine peut se traduire de plusieurs façons le peu de choses qu’il peut faire encore pour sa fille », c’est-à-dire, l’acte de création poétique, ou encore le peu de chose qui lui reste d’elle », autrement dit, le souvenir. Et en effet, le sixième poème du livre IV, Elle avait pris ce pli » évoque à la fois le poète dans son labeur de création et le souvenir de Léopoldine. Ainsi, nous pouvons nous demander comment le poète, en chantant le souvenir de sa fille disparue, donne à entendre une élégie qui est aux sources de la création poétique. Autres problématiques envisageables Comment le lyrisme sert-il l’expression du deuil dans ce poème ? Comment le souvenir de Léopoldine se manifeste-t-il ? Montrez comment la poésie est un moyen de faire revivre une personne disparue. En quoi ce poème s’inscrit-il dans le courant romantique ? I. Le souvenir de sa fille disparue A. La structure du poème les détails du souvenir Le poème, constitué de vingt-six alexandrins, évoque le souvenir de sa fille disparue. Il s’agit d’un poème à forte coloration autobiographique. En effet, le poète se met en scène dans ces vers dès le vers 2, l’occurrence ma chambre » et la présence de la première personne du singulier au vers 3 soulignent la dimension intime de l’évocation du souvenir. Il s’agit donc de différents souvenirs personnels concernant la fille de Victor Hugo, Léopoldine. Du vers 1 au vers 21, des scènes se succèdent qui sont autant de souvenirs qui semblent évoquer, de façon chronologique, différentes périodes de la vie de Léopoldine. En effet, au vers 1, le complément circonstanciel dans son âge enfantin » souligne la grande jeunesse de la disparue, alors que le vers 15 évoque sa maturité Et c’était un esprit avant d’être une femme ». Le souvenir de la jeune fille s’élargit ensuite lorsque le poète évoque une scène de la vie quotidienne aux vers 18-21 Oh ! que de soirs d’hiver radieux et charmants/ Passés à raisonner langue, histoire et grammaire / Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère / Tout près, quelques amis causant au coin du feu ! ». On note l’absence de verbes conjugués dans cette évocation d’un bonheur simple et familial. Cette hypotypose clôt l’évocation du souvenir et laisse place à l’expression du deuil. Aux différentes évocations de sa fille succède l’expression du deuil comme en témoigne l’utilisation du présent au vers 23 Et dire qu’elle est morte ! Hélas ! que Dieu m’assiste ! » dans un poème exclusivement rédigé à l’imparfait. L’irruption du présent permet de mettre en évidence le moment de l’écriture et la brusque réalité du deuil. La souffrance du deuil est également appuyée par l’utilisation des trois points d’exclamation et l’interjection hélas ». B. Portrait de Léopoldine chanter la grâce, la bonté, l’intelligence Les différentes évocations de la jeune fille permettent au poète d’évoquer le souvenir d’une fille qu’il aimait pour sa vitalité, sa grâce, ses qualités morales de bonté et de modestie. En effet, elle apparaît dans un premier temps comparée à un rayon qu’on espère » vers 3 et à un oiseau » vers 7, ce qui souligne sa bonté et sa grâce. Du vers 4 au vers 6, on note une saturation des verbes entrait », disait », prenait », ouvrait », s’asseyait », dérangeait », riait » qui insistent sur la vitalité et la gaieté de Léopoldine. Puis, du vers 14 à 16, l’énumération permet d’insister sur les qualités morales de la jeune fille. Le vers 14 alterne des références à la terre et des références plus spirituelles les fleurs », les prés verts » et Dieu », les astres ». Cette construction en parallélisme permet de donner à voir un personnage profond et simple. Le champ lexical de la lumière pour décrire le personnage de la jeune fille participe également de cette évocation quasi angélique du personnage Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère » vers 3, Son regard reflétait la clarté de son âme » vers 16. Enfin, la droiture du caractère de la jeune femme est marquée par la construction même des alexandrins du vers 14 à 17, les alexandrins sont réguliers, un vers correspond à une phrase. Cela permet donc d’appuyer sur les qualités essentielles de son caractère spiritualité et simplicité vers 14, intelligence vers 15, bonté voire même sainteté vers 16, complicité avec le père vers 17. Transition L’évocation de l’être cher et de moments heureux permet au poète de faire revivre, par le souvenir, son enfant disparu, en lui conférant une forme d’immortalité. L’écriture devient ainsi le plus sûr moyen d’échapper au chagrin. II. Le lien de complicité père/fille aux sources du lyrisme et de la création poétique A. La muse du poète entre complicité et inspiration L’affection du père pour sa fille est étroitement liée à l’acte d’écriture. C’est une des raisons qui explique qu’Hugo a cessé d’écrire après le drame sa fille était une source d’inspiration. Effectivement, dans ce poème du souvenir, le poète insiste sur la complicité qui l’unissait à sa fille et, par l’évocation de cette complicité même, marque le lien direct qui existait entre son enfant et l’inspiration poétique. La précision des souvenirs participe de l’intimité nécessaire à la complicité entre le père et sa fille. L’emploi des pronoms possessifs de la première personne du singulier ma chambre » vers 1, ma plume », mes livres » vers5, mon lit » vers 6 ainsi que le tableau familier des vers 18 à 21 mettent en évidence l’intimité. Outre cette proximité père-fille, l’évocation faite ici par Hugo souligne à quel point le père et la fille sont liés et complices, comme le prouve de façon insistante la répétition de tout » au vers 17 qui clôture le portrait moral de Léopoldine Elle me consultait sur tout à tous moments ». Enfin, le champ lexical de l’écriture qui permet de mettre en scène le poète dans son labeur sérieux d’écrivain est très présent dans le texte et complète, en contre-point harmonieux, l’évocation légère et espiègle de la jeune fille plume », livres » vers 5, œuvre » vers 9, manuscrits » vers 10, tracée » vers 11, page blanche » vers 12, mes plus doux vers » vers 13. B. L’écriture du deuil L’écriture élégiaque permet au poète de faire revivre le souvenir de sa chère disparue. En effet, le lyrisme est très présent dans ce poème. Les interjections oh ! » vers 18, hélas » au vers 23 ainsi que l’utilisation répétée de la modalité exclamative vers 18 à 23 y participent grandement en mettant en évidence la tristesse ressentie et la douceur du souvenir. De plus, l’évocation la jeune fille, passant par des images intimes et simples, est portée par la grande sobriété des vers. Les alexandrins, dans leur rythme ample et régulier, confèrent au poème une puissance émotionnelle qui se transmet au lecteur, comme c’est le cas dans les derniers vers, avec la construction en parallèle des vers 24 et 25 je n’étais jamais » / j’étais » ou encore au vers 22 J’appelais cette vie être content de peu ! » qui marque la souffrance du deuil et la confidence intime. Mais c’est avant tout la grande maîtrise de l’alexandrin qui donne à Hugo la possibilité de déployer, de façon puissance, ses émotions. Ainsi, entre les vers 8 et 13, l’écriture mime la forme même des arabesques dessinées par Léopoldine. En effet, une seule phrase ici se développe sur les six vers je reprenais … mon œuvre interrompue, et … je rencontrais souvent/quelque arabesque folle … et mainte page blanche … où … venaient mes plus doux vers ». La construction de cette phrase complexe permet de mettre en lumière la force du vers hugolien au service de la puissante évocation de sa fille. Le rythme de ce passage est marqué par les nombreuses propositions principales et subordonnées ainsi que par la juxtaposition vers 11 et 12. De plus, l’enjambement, propre à l’écriture romantique, est ici utilisé vers 11. Tout ceci concourt à mettre en évidence le vers 13 qui célèbre en Léopoldine la muse du poète. Et permet ensuite de repartir dans l’évocation du souvenir des qualités de la jeune fille aux vers 14 et suivants. Enfin, la construction en parallélisme à la fin du poème souligne la dimension pathétique du souvenir. En effet, on note plusieurs antithèses à la fin du poème gai » et triste » vers 24, morne » et joyeux » vers 25 qui permettent de faire entendre la réalité cruelle du deuil et la souffrance liée à l’évocation de la disparue. Conclusion Le poème Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin », extrait du quatrième livre des Contemplations, permet d’évoquer le souvenir de l’enfant aimé et disparu. L’écriture épouse le chagrin de ce père en deuil. Et si l’évocation de la grâce, de la beauté et de la bonté de Léopoldine est douloureuse, elle n’en est pas moins le moyen d’échapper un instant à la tristesse du deuil en donnant, par l’écriture, une forme d’immortalité au souvenir. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID V_QhxjDFqvZHjGDPDGCqrVv2NhgzbxRbQH3NQfrBruRt-M8EAHL7Og== "On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique à quelque endroit charmant, En riant aux éclats de l'auberge et du gîte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois ! On écoute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'éveille, et toute une famille Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille ! On déjeune en lisant son journal. Tout le jour On mêle à sa pensée espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublées ; On jette sa parole aux sombres assemblées ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, âme dans la tempête ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... - Puis, le vaste et profond silence de la mort !" Hugo, Les Contemplations, IV, XI En 1843, Victor Hugo a perdu sa fille Léopoldine, noyée avec son mari Charles Vacquerie, lors d’une promenade en barque sur la Seine, à Villequier. Elle avait dix-neuf ans. En 1846, Juliette Drouet, sa maîtresse, perd une fille de vingt ans, Claire Pradier, morte de tuberculose. C’est en revenant du cimetière que le poète compose un texte qu’il fera figurer dans le recueil des Contemplations en 1856. Problématique possible En quoi ce poème, à travers l’expérience de la mort, propose-t-il une réflexion sur l’existence ? I- Le résumé d’une vie a- La jeunesse Le poème commence par l’enfance et son insouciance soulignée par le rythme binaire on vit, on parle, on a le ciel et les nuages / Sur la tête » puis continue par l’éveil de la vie intellectuelle on lit Virgile et Dante » mais inconscience des menaces qui pèsent sur l’homme on ne comprend pas les avertissements des vieux sages ». On ne sait pas lire non plus la nature ciel et nuages / rejet Sur la tête », jours gais et sombres, menaces, mais on ne voit que son côté charmant » ; le chant des oiseaux dans les bois » s’oppose à la tempête » v. 17. Le poème met l’accent sur les voyages qui forment la jeunesse et sont source de gaieté ; peu importe l’endroit, pourvu qu’il soit charmant » cf quelque », c’est-à-dire n’importe lequel ; on rit » de tout, joyeusement », des éclats de l’auberge ». C’est pourtant pendant un voyage dans une auberge » qu’Hugo apprendra la mort de sa fille Léopoldine. On passe des premiers émois de l’adolescence, un regard … vous agite », à l’amour partagé, on aime, on est aimé » renforcé par la polyptote. b- L’évocation d’une journée de jeune homme Une journée entière est évoquée le matin », on déjeune » repas de midi, tout le jour ». La première valeur est la famille ». Le jeune amoureux est devenu père de famille famille unie et complète, toute une famille » contre-rejet et trois générations représentées, on note le mot fille » et le point d’exclamation en fin de vers. Cette famille nous entoure d’affection, vous embrasse » ; rien ne semble pouvoir entamer ce bonheur » amour » rime avec tout le jour » ! La sérénité est totale on s’éveille », terme qui marque une certaine spontanéité ; le rythme est parallèle toute une famille… et trois composants, tout le jour » … et trois composants ; aucune restriction n’est apportée toute … tout ». Le père est au centre de cette famille contre-rejet vous embrasse » ; mais celle-ci est au centre de ses pensées » espoir » pour l’avenir de ses enfants ? L’autre grande valeur représentée est le travail ». Le jeune voyageur est maintenant engagé dans la vie professionnelle, mais allusion mêlée » à l’amour » de la famille » Désormais il s’agit de pensée » et non plus d’amusements ». Travail apparemment accaparant obligé de lire » en déjeunant ! Serait-ce aussi l’indice d’une moins grande attention portée à la famille » ? De plus, le journal » a remplacé les livres. c- Les tumultes de l’âge mûr Au vers 13, la vie arrive avec … » implicitement, avant il ne s’agissait pas de la vie !? On note d’ailleurs que la vie » devient sujet grammatical. Les combats sont menés sur plusieurs fronts vie affective passions » et non amour, terme souligné par la diérèse passi-ons », troublées » cf adultère et/ou amour troublé » par la mort de la fille ; deuil », fête », mais tout passe » le temps efface même le deuil ? ; vie intellectuelle luttes politiques . On jette sa parole » implique la violence, la parole est assimilée à une arme ; sombres assemblées » hostilité, renforcée par les allitérations en /s/. II- Une méditation sur la condition humaine a- Les destinataires de cette méditation Apparemment, Hugo s’adresse à l’humanité tout entière 22 occurrences du pronom on » inclusif qui englobe tout le monde, contrairement aux je » des autres textes hugoliens. Mais parfois, il s’adresse uniquement à des lecteurs … masculins le regard d’une femme … vous agite » ; une mère, une sœur, une fille » uniquement le sexe féminin ; on jette sa parole aux sombres assemblées » pas de vie politique pour les femmes à son époque. b- une philosophie assez pessimiste Ce texte est une sobre méditation sur la destinée humaine. Il présente des faits sans commentaire pas une seule question ; trois exclamations bonheur ! », fille ! », mort ! ». Ironie des adjectifs possessifs on se croit propriétaire de quelque chose ! son journal »…sa pensée » … »sa parole » Mais impression de fatalité l’homme n’est pas maître de son destin. Au début du texte, on » est sujet, l’homme agit et décide ; au vers 13, puis au vers 15, la vie » et le sort » deviennent sujets ; l’humanité est une mer ballottée au gré du vent. »Le navire, c’est l’homme. » Impuissance et incompréhension face à la rupture de la mort. Après de nombreux points virgules qui soulignent la continuité, l’enchaînement des actes d’une vie, les trois points de suspension et le tiret, présent dans la première édition marquent une rupture, renforcée par le puis », seul mot de liaison du texte. Le mystère de la mort est vraiment vaste et profond » ! Ce poème résume une vie de l’insouciance au deuil. Les ciels et les nuages du premier vers laissent place au vaste et profond silence de la mort ». C’est une vision pessimiste de l’existence qui nous est peinte ici. Ouverture possible avec Demain dès l’aube ». source

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